Les actualités brandtech du mois – février et mars 2022

Fin des cookies tiers : de FLoC à Google Topics 

Fin janvier, Google présentait Topics, sa nouvelle alternative à la fin des cookies tiers sur Chrome. Une annonce faisant suite aux nombreux refus des acteurs du marché d’utiliser FLoC, qui manquait de transparence et présentait des risques potentiels concernant la vie privée des utilisateurs.
Cette fois-ci, la firme de Mountain View a pris en compte les retours de l’écosystème pour proposer une solution où l’internaute peut détenir son propre profil publicitaire : le projet repose sur des catégories de thèmes (d’où son nom anglais Topics), déduits des historiques de navigation. Entre leurs identifications via un algorithme qui reste flou pour le marché et l’espérance de vie de ces thèmes qui sont supprimés après 3 semaines, beaucoup de questionnements font surface du côté des annonceurs. Comment s’assurer de la pertinence et de la qualité du ciblage ? Pour l’heure, Google continue à travailler sur le projet, dont le chemin est encore long avant un premier déploiement prévu pour la fin d’année.

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Après l’Autriche, Google Analytics est dans le collimateur de la CNIL

C’était il y a un mois. L’Autriche déclarait l’utilisation de Google Analytics comme illégale car l’outil pourrait se voir obligé de partager les données des Européens aux agences d’espionnage américaines si ces dernières le demandent. Aujourd’hui, c’est au tour de la CNIL de soulever des problèmes de sécurité concernant GA. Les données récupérées et opérées par l’outil transitent sur tout son réseau, et ce à travers le monde, ce qui, aux yeux de la CNIL, n’assure pas la sécurité desdites données. En d’autres termes, la CNIL considère que l’outil est en infraction avec le RGPD, qui stipule qu’un responsable du traitement des données doit s’assurer de leur sécurité après les avoir récoltées. Une annonce qui bouleverse l’écosystème, où la majorité des entreprises dépendent de GA pour analyser leur trafic. Les entreprises concernées (à savoir, 90 % des sites web), retiennent leur souffle et suivent de près le sujet.

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Les réglementations européennes ne plaisent pas au groupe Meta

Depuis plusieurs années, les réglementations en Europe concernant les données personnelles se multiplient. Suite aux dernières discussions concernant le transfert de données entre l’Europe et les Etats-Unis, aucun accord n’a pu être trouvé avec le groupe Méta, dont l’utilisation des données est fondamentale afin de faire fonctionner son service de ciblage publicitaire, soit son activité principale. Depuis, le géant menace de fermer ses services Facebook et Instagram en Europe, car il ne peut rendre compatible ses offres avec le droit européen. Mais cette menace n’est pas la première, et est généralement suivie d’un communiqué officiel du groupe assurant l’intention de la société de rester en Europe… Il faut garder à l’esprit que si l’entreprise décide de fermer ses applications sur le continent, elle tire un trait sur un quart de ses revenus (plus de 8,3 milliards de dollars au dernier trimestre et en croissance de plus de 20 % par an). Une décision qui pourrait donc impacter le groupe plus que ce qu’il ne laisse croire. 

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Microsoft rachète le studio Activision Blizzard et consolide sa stratégie d’investissement dans le secteur du gaming

68,7 milliards de dollars. Voilà la somme dépensée par Microsoft pour racheter le studio Activision Blizzard. Si le rachat peut surprendre le marché, il s’ajoute à une suite d’acquisitions de différents studios depuis 2018, certes plus petites, mais qui permet au géant de se hisser parmi les acteurs les plus importants du marché du jeu vidéo, et de confirmer son intérêt pour le secteur en constante croissance.

Avec cette acquisition, Microsoft récupère de nombreuses marques, ainsi que de nombreux utilisateurs et ce sur les multiples plateformes (mobile, console, ordinateur), permettant à la firme d’enrichir son service Xbox Game Pass, et de s’ouvrir beaucoup plus de portes. Une chose est sûre, ce rachat pourrait bien en attirer d’autres et il n’est pas à exclure un mouvement de fond des géants de la tech qui pourrait trouver dans le secteur du gaming un potentiel business important, à l’instar de Méta qui a déjà décuplé ses investissements dans le secteur et notamment dans le métaverse depuis maintenant plusieurs mois. 

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E-commerce et marché publicitaire, le bilan de 2021 et arrivé

Cette année encore, les résultats sont très attendus pour le marché publicitaire. En 2020, on le rappelle, une baisse des investissements liés à la pandémie, bien que contrebalancée par l’essor de nouveaux canaux de communication, a fait chuter la courbe de croissance du marché, qui n’avait affiché que +3 %. 2021, à l’inverse, à été le signe de la reprise des activités, et a affiché une progression de 24 %, pour un total de 7,7 milliards d’euros investis. Un résultat moins contrasté donc, dont la dynamique de croissance se retrouve sur l’ensemble des segments, bien que le digital reste le secteur avec la progression la plus importante. En outre, on note l’essor du retail et media et de la TV segmentée, qui continueront très probablement de prendre de l’ampleur en 2022.

Du côté du e-commerce, les performances sont aussi en hausse comparé à 2020 : 15,1 % de croissance en 2021  contre moins de 10 % l’année précédente. Le nombre de transactions grimpe et s’élève à un montant de plus de 2 milliards d’euros, et il en va de même pour les sites marchands et les marketplaces qui confirment l’accélération de la digitalisation des commerces. Bien sûr, même si ces performances sont en nette progression, certains secteurs voient leur croissance toujours au ralentie, notamment du côté des transports ou des voyages.

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